Founding President

 

Nadhir Hamada, né le 20 mars 1948, est un homme politique tunisien.

ancien Ministre de l’Environnement et du Développement Durable de 2004 à 2011.
Formation académique
Diplômé en génie civil de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs de Rabat au Maroc, Nadhir Hamada a soutenu une thèse intitulée Traitement biologique des eaux usées urbaines par la microflore tellurique à l’Université de Lille (France), où il a obtenu un doctorat en génie environnemental.
Carrière
Il a débuté sa carrière comme enseignant en génie sanitaire à l’Ecole Mohammadia ; Il est également consultant expert pour l’Organisation Mondiale de la Santé dans le domaine de l’hygiène et de l’assainissement public.

Il est ensuite nommé Directeur adjoint des Finances locales et de l’Environnement à la Direction générale des collectivités locales, puis Directeur des collectivités locales au sein du Ministère de l’Intérieur tunisien. Il occupe simultanément un poste d’enseignant à l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tunis et à l’Ecole de génie rural de Medjez el-Bab.

Elle contribue largement à la mise en œuvre du code de l’urbanisme et de la loi n°76/34 relative aux permis de construire, du code forestier ainsi que des règles d’hygiène et de salubrité des collectivités locales.

Hamada est promu en 1994 au poste de directeur général de l’Office de logement des magistrats et du personnel du ministère de la Justice, poste qu’il occupe jusqu’en 1997. C’est en 1997 qu’il est nommé directeur général de la société Ciments artificiels de Tunisie, poste qu’il occupe jusqu’en 1999, date à laquelle il devient directeur général de la Compagnie des transports par pipelines au Sahara (TRAPSA). Après quatre ans à la tête de cette société, il est nommé secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources hydrauliques, chargé de l’Environnement, le 16 juin 20031. En 2004, il est promu ministre de l’Environnement et du Développement durable, poste qu’il occupe jusqu’à la révolution de 2011.
Activités internationales
Il participe au plan d’action sur la Méditerranée mis en place par l’université Yale (États-Unis). Affecté à l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science en 1986, il réalise une étude sur l’évaluation de l’état de l’environnement dans le monde arabe.

Il devient président du groupe des conseils des ministres arabes de l’environnement entre 2006 et 2008 et président du groupe des pays africains au Programme des Nations unies pour l’environnement en 2007. Il occupe également le poste de président de l’Observatoire du Sahara et du Sahel de 2003 à 2010.